Spiritualité - Yoga


04 octobre 2024
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03 octobre 2024
 
 
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La lignée des Udasin

Udasin 3  

Photo personnelle de Swâmi Pramod Chetan Udâsîn (2004)
soumise à des droits d'auteur.
 
 
Plusieurs personnes de bonne volonté et déterminés sur leur chemin souhaitant partager les expériences qu’ils ont eues avec Shrî Chandra Swâmi Ji Udâsîn Maharaj organisent des séminaires de temps en temps.
Chandra Swâmi Ji Udâsîn dans Sa grande bonté est toujours d’accord avec ce genre de projet, à condition que les organisateurs ne se prennent pas pour un maître spirituel car faute d’un aperçu de la Connaissance, cela ralentirait leur évolution spirituelle.
 
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Qui peut représenter la lignée des Udâsîn ?
 
Seul un Swâmi portant le nom de la lignée des Udasin peut représenter cette lignée. C’est le Guru qui donne le nom avec ce titre au cours de la cérémonie de la prise du sannyâsa. C'est aussi un titre qui peut être placé devant ou après le nom comme dans Swâmi Shivânanda Ji Sarasvatî ou Chandra Swâmi Ji Udâsîn.
 
En aucune façon la prise de sannyâsa n’est un examen ayant pour objectif l’obtention d’un diplôme ou d’une quelconque médaille. Il s’agit d’un engagement intime pris avec le Divin lors de la cérémonie d’initiation au renoncement appelée sannyâsa dîkshâ, au cours de laquelle le Maître spirituel confirme publiquement, le renoncement au monde de l’impétrant.
 
Le Sannyâsin (Swâmî) consacre toute sa vie à la Réalisation du Soi, il n’a plus de vie familiale, sociale et professionnelle. Il a renoncé aux fruits de l’action, il agit sans désir égoïste, accomplissant toutes ses tâches comme un service, sans être attaché au résultat qu'il accepte tel qu’il vient.
 
Un Swâmî, sur le chemin de la Réalisation, est totalement indépendant à partir du moment où ses expériences d’Éveil sont devenues de plus en plus profondes, il a une grande liberté de mouvement dans son renoncement au monde.
 
Voici ce que disait Swâmî Vivekânanda Ji (1863-1902) à ce sujet : « Le Sannyâsin (Swâmî) ne peut pas appartenir à une quelconque religion ou groupe spirituel car il cherche l'indépendance de pensée. Son dévouement est orienté sur la Réalisation du Soi, sa vie ne se base pas sur des théories et des croyances ou encore pire sur des dogmes. »
 
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Comment est né l’Âshram « God’s Grace Kutir » ou questions/réponses entre
Swâmî Pramod Chetan Udâsîn et Shrî Chandra Swâmî Ji Udâsîn en mars 2013.
 
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Qui sont les Udâsîn ?

 
L’ancien ordre des Udâsîn – mot sanskrit signifiant : celui qui est indifférent aux attachements terrestres – existe dans le nord de l’Inde depuis plusieurs milliers d’années avant Jésus-Christ. Il a été fondé par un grand Sage de l’Inde Sanâtan Kumar Rishi, un des quatre frères Kumara (Sanak, Sanandan, Sanâtan et Sanat Kumar). On trouve la trace des Udâsîn dans les textes sacrés des Veda (XVe siècle avant J.C.) et des Purana (Ve siècle après J.C.) comme dans le Sanâtana Dharma (Sagesse Éternelle).
 
L’ordre des Udâsîn ne forme qu’une seule et même famille où la tradition et la lignée, toutes deux dirigées par des Maîtres spirituels, comprennent quelques branches.
 
La tradition est transmise par des âchârya qui sont appelés Bâbâ Ji.
 
La lignée, quant à elle, est guidée par des Swâmi qui eux sont appelés Swâmî Ji.
 
Seuls les Âchârya et les Swâmî portent le nom de l’ordre des Udâsîn dans leur patronyme.
 
Les moines Udâsîn sont souvent considérés comme très libéraux. Bien qu'ils fassent partie intégrante du Sanâtana Dharma, ils n’appartiennent pas aux dix lignées de Shrî Shankarâchârya Ji apparaissant au VIIIe siècle après J.C.
 
De génération en génération, l’ordre des Udâsîn a donné naissance à de nombreux grands Saints, Sages, savants et mystiques.
 
Un des plus prestigieux grands Maîtres de notre ère fut incontestablement Bâbâ Shrî Chander Ji Udâsîn Âchârya (1494-1643), fils aîné de Shrî Guru Nanak Ji, le premier Guru sikh. Il fut considéré aussi comme l’incarnation du Seigneur Shiva.
 
Bâbâ Shrî Chander Ji, estimé à tort comme le fondateur des Udâsîn, fut le cent soixante cinquième grand Maître Udâsîn. Parlant plusieurs langues du nord de l’Inde, ce yogî, érudit védique, poète inspiré, réformateur social, était surtout un grand Sage éclairé.
 
On peut retrouver sa trace au Pakistan à Lahore, au Cachemire à Srinagar, au Pendjab, au Népal et dans le nord de l’Afghanistan. Il voyagea beaucoup dans toute l'Inde et jusqu’aux confins des pays asiatiques.
 
Bâbâ Shrî Chander Ji prêchait que le Divin est Un sans second. Prônant la fraternité entre les différentes religions, il lutta contre les maux sociaux, les dogmes religieux, les superstitions, tentant d'unifier une société divisée par un sectarisme étroit.
 
En raison de l'aura divine qui émanait de sa puissante personnalité l’ordre des Udâsîn fut relancé ensuite au XVIe siècle. Aujourd'hui, en Inde, on compte des milliers d'Âshram et temples de Bâbâ Shrî Chander Ji.
 
Plus près de nous, au XVIIIe siècle, un autre Udâsîn Âchârya, Bâbâ Bhûman Shâh Ji (14 avril 1687 - 27 décembre 1747) fut un grand Sage spirituel.
 
Lui aussi consacra sa vie entière au souvenir du Divin et au service désintéressé envers les nécessiteux. Il aida beaucoup de chercheurs à se libérer du sommeil hypnotique qui les retenait attachés aux activités mondaines et temporelles pour les amener à l’Éveil.
 
Bâbâ Bhûman Shâh Ji est né dans un village du Pendjab occidental, aujourd'hui au Pakistan. Très jeune, il manifesta une attirance pour une vie d'ascèse et de contemplation.
 
En grandissant, des pouvoirs surnaturels extraordinaires commencèrent à se manifester indépendamment de sa volonté. Très modeste et humble, il ne cessait de dire : « Ces choses se produisent spontanément par la puissance du Divin. Je ne fais rien de moi-même et cela se fait sans effort de ma part. »
 
Toute sa personne, immergée constamment dans l'Amour du Divin, dégageait un magnétisme spirituel puissant et la plupart des gens ressentaient, à son contact, une joie indicible.
 
Un village s’est développé tout naturellement autour de lui et a pris le nom de Bhûman Shâh village. De très nombreux disciples, de toutes confessions, venaient le rencontrer pour recevoir sa bénédiction.
 
Bien que Bâbâ Ji ait vécu il y a plus de deux cent soixante-neuf ans, il conserve encore à ce jour des milliers d'adeptes à travers le monde. Depuis l’indépendance de l’Inde en 1947, son sanctuaire (samâdhi) se situe au Pakistan.
 
Shrî Chandra Swâmî Ji est actuellement le responsable d’une des branches de la lignée des Udâsîn.
 
Swâmî Ji est né dans le village de Bhûman Shâh le 5 mars 1930 sous le nom de Suraj Prakash. Dès son enfance, il entretint une relation très intime et mystique avec Bâbâ Ji. Il attribue cette force particulière dans ses efforts et ses accomplissements spirituels à la Grâce sans réserve de ce dernier.
 
Le dixième successeur en ligne de Bâbâ Bhûman Shâh, Mahanta Girdhari Dâs Ji, l’accueillit, lui donna le nom de Chandra Prakash et l’initia au mantra (mantra dîkshâ). Désormais, il intégrait l'ordre des Udâsîn.
 
Parallèlement, il obtint son diplôme en sciences mais abandonna sa maîtrise en cours d’année : l’appel du Divin fut plus fort que l’attrait des études.
 
À l’université, il fit la connaissance d’un Sage Udâsîn, Swâmî Krishna Dâs Ji dont le parcours l’avait fortement impressionné. Et en 1952, ce même Sage l'ordonna moine sous le nom de Chandra Swâmî Ji Udâsîn.
 
Commença alors une période d’intense pratique spirituelle dans la solitude. À vingt-neuf ans il atteignit sa Véritable Nature, et à trente-cinq ans, il parvint à la plus haute Réalisation spirituelle.
 
En 1984 il fit vœu de silence. Et ce silence est bien plus éloquent que toutes les phrases qu'il pourrait prononcer !
 
Pendant vingt ans, il séjourna dans un petit Âshram appelé Sewak-Niwas à Haridwar. En Octobre 1990, cet Âshram fut déplacé à Dometà environ 50 kilomètres de Dehradun, dans l’état de l’Uttarakhand où il prit le nom de Sâdhanâ Kendra Âshram.
 
img srchttpwww.spiritualiteetyoga.com image.jpg altSadhana Kendra Ashram 
 
Au cours des deux dernières décennies, des milliers de chercheurs s’y sont rendus, attirés par le magnétisme spirituel irrésistible de ce Sage silencieux. Shrî Chandra Swâmî Ji Udâsîn accepte et accueille quiconque le souhaite avec le même Amour inconditionnel, sans distinction de race ou de croyance.
 
L’ordre des Udâsîn est multimillénaire. Les enseignements spirituels furent transmis de Maîtres à disciples, oralement d'abord dès le début de la Sagesse Éternelle, puis par écrit. Tout au long des siècles, les Maîtres spirituels réalisés ont été les garants de leur authenticité.
 
Outre leur enseignement destiné à favoriser l’élévation spirituelle, les Udâsîn se sont toujours engagés dans des activités de services sociaux : l'aide médicale, l'éducation, le secours aux personnes les plus démunies, etc…
 
 À notre connaissance, en Europe,
un Français, un Allemand et deux Italiens font partie de la tradition des Udâsîn.
 
Un seul sannyâsin de la lignée des Udâsîn réside actuellement en France : Swâmî Pramod Chetan Udâsîn, il est indépendant, il n’a pas pour mission de représenter Shrî Chandra Swâmî Ji Udâsîn Maharaj ni aucun autre Maître spirituel. Son coeur est uniquement tourné vers le Divin.
 
Extrait du livre « Éveillons notre cœur » de Swâmî Pramod Chetan Udâsîn,
Éditions Quintessence sorti en 2017.
 
img srchttpwww.spiritualiteetyoga.com image.jpg alteveillons 1  2  
 
Âshram « God’s Grace Kutir »
6 Bis chemin de la Cassagne
Quartier Lacassagne
65150 BIZE – FRANCE –
 
God s 2   

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